Accueil > Retours d’expérience > Bilan : vivre 1 an en visa étudiant au Japon
Après un an passé au Japon en tant qu’étudiant, il est temps de faire le bilan de cette expérience enrichissante. Ce séjour a été bien plus qu’un simple apprentissage linguistique ; il a été une immersion profonde dans une culture fascinante et une occasion de développer des compétences personnelles qui m’accompagneront toute ma vie.
Dans ce bilan, je partagerai les moments marquants de mon année, les défis que j’ai rencontrés, ainsi que les leçons précieuses que j’ai tirées de cette expérience unique.
Que vous envisagiez d’étudier au Japon ou que vous soyez simplement curieux de découvrir ce que cette année m’a apporté, j’espère que mon récit vous inspirera et vous éclairera sur ce pays incroyable.
Mon Projet Japon
Les racines de ma passion pour le Japon
La première chose qui m’a lié au Japon est sans aucun doute ma passion pour les mangas et les animés. J’ai commencé avec des titres emblématiques comme Naruto et Détective Conan en manga, puis j’ai été captivé par des séries telles que Great Teacher Onizuka et Death Note en animé. Mon intérêt pour la culture japonaise ne s’est pas arrêté là ; j’ai également découvert la cuisine japonaise et l’ingéniosité des voitures japonaises.
À mesure que je me plongeais dans cet univers, l’animation des grandes villes et les paysages du Japon ont éveillé en moi un désir d’explorer ce pays plus en profondeur. C’est ainsi que ma passion s’est transformée en un véritable rêve de vivre au Japon.
Préparer mon avenir au Japon
Pour réaliser ce rêve, j’ai compris qu’il était essentiel de bien me préparer pour une vie à long terme au Japon, au-delà d’un visa d’un an. J’ai commencé à me renseigner sur les prérequis nécessaires pour travailler dans une entreprise japonaise. Quel diplôme minimum était requis ? Quels secteurs offraient les meilleures opportunités ? Quel niveau de japonais fallait-il atteindre ?
Après de nombreuses recherches, j’ai appris que le minimum requis était un bac+3, et que l’informatique serait un domaine particulièrement adapté à mes aspirations professionnelles. J’ai également réalisé que pour être compétitif, il me fallait obtenir le niveau JLPT N2.
À ce moment-là, j’étais en BEP électrotechnique, mais j’ai décidé de planifier ma « road map » pour les huit prochaines années. Mon objectif était clair : finir mes études en France, obtenir mon bac+3 en informatique, et étudier le japonais en autodidacte. Pour que ce projet Japon prenne vie, j’ai choisi de faire un visa étudiant, afin d’acquérir une formation concrète tout en étant en immersion totale dans la culture japonaise.
Doute et persévérance
Au cours de ces huit années de préparation en France pour le Japon, j’ai traversé des périodes de doute et de remise en question. Huit ans, c’est une longue route pour réaliser un projet aussi ambitieux, et il est inévitable que des incertitudes surgissent. J’ai souvent eu peur de l’échec, tout en étant conscient que de nouvelles opportunités pouvaient également se présenter. Les défis étaient nombreux, mais c’est en pensant à mon rêve pour le Japon que j’ai décidé de persévérer.
Après avoir obtenu mon BEP puis mon bac professionnel en électrotechnique, j’ai décidé de me réorienter vers l’informatique. J’ai alors intégré une formation en BTS IRIS. Le passage du bac pro au BTS fut une épreuve difficile, et je n’ai pas validé ma première année. Cependant, je n’ai pas abandonné. Au bout de trois ans, j’ai réussi à obtenir mon BTS IRIS, une étape cruciale dans mon parcours.
En parallèle, lorsque j’étais en BEP/Bac pro, j’ai développé en autodidacte des compétences en webdesign et en intégration web. Fort de cette expérience, j’ai choisi de rejoindre une école d’ingénieur en développement web, afin de combiner mes compétences de webdesigner à celles du développement web. Cette année a été éprouvante, mais mes efforts ont finalement porté leurs fruits : j’ai atteint mon premier objectif en obtenant mon bac+3.
Durant cette année de Bac+3, j’avais repris mon apprentissage du japonais en étudiant dans le train et en rentrant chez moi le soir. Pour cela, j’apprenais les kana, les kanji du JLPT N5 et des cours de grammaire. L’apprentissage du japonais en parallèle de mes études fut difficile car je n’avais pas toujours le temps de m’y consacrer.
À ce stade, j’étais en alternance avec un contrat de trois ans, ce qui m’a permis de poursuivre mes études en master. Malheureusement, j’ai vite réalisé que le rythme des cours était devenu difficile à suivre. Je manquais de certaines bases nécessaires pour appréhender les concepts abordés et je n’ai pas pu obtenir ce diplôme de fin d’année. Néanmoins, j’ai décidé d’aller jusqu’au bout de ces deux années de master, déterminé à clore cette étape de mon parcours sur une note positive.
Mi-2017, j’ai commencé à préparer mon visa étudiant, et enfin, en 2018, j’ai eu l’opportunité de partir pour la toute première fois au Japon, muni de ce précieux visa étudiant.
Réalisation de mon rêve au Japon
Un départ tant attendu
J’y étais parvenu, huit ans plus tard, mon départ pour le Japon approchait à grand pas ! Avant de partir, je me souviens que je regardais un nombre incalculable de vidéos sur YouTube de français qui avaient également franchi le premier pas en se rendant à l’aventure au Japon. Ces vidéos m’ont aidé à me sentir moins seul et à préparer au mieux ce départ.
Pour la première fois de ma vie, je partais seul et à l’autre bout du monde. Pour être honnête, je n’ai pas eu de regret en partant, j’étais prêt. J’étais donc parti pour la première fois au Japon avec un visa étudiant pour étudier le japonais à Tokyo.
Quand je suis arrivé à l’aéroport de Narita, j’étais heureux. Je me suis senti au Japon dès que j’ai commencé à voir tous ces caractères japonais sur les pancartes. À l’immigration japonaise de l’aéroport, je devais montrer mon passeport, mon visa étudiant et poser mes empreintes digitales sur leur appareil.
Bon plan : Lors de la réception du visa étudiant à l’ambassade du Japon à Paris, la personne agrafera un permis de travail dans votre passeport. Ce document vous donnera la possibilité de travailler à temps partiel avec votre visa étudiant. Assurez-vous d’avoir ce petit document lors de la réception du visa étudiant.
Pour travailler à temps partiel avec votre visa étudiant, pensez à donner votre permis de travail à l’immigration. La personne vous fournira alors votre une carte de résidence avec un tampon noir au dos de la carte qui atteste votre permission à travailler à temps partiel. Si vous oubliez, vous allez devoir retourner à l’aéroport pour faire tamponner votre carte de résidence.
Après avoir passé l’immigration et récupéré ma valise, l’aventure commençait enfin !
Installation et demandes administratives
Installation au Japon
Avant de partir au Japon, j’avais préparé mon chemin pour atteindre ma sharehouse.
Pour quitter l’aéroport de Narita, j’ai utilisé le Narita Express (N’EX) pour me rendre dans un premier temps à Shinjuku. Sur ma route, j’ai rencontré plusieurs japonais qui m’ont aidé à trouver mon chemin. C’est au bout de 1h30 que j’ai pu rejoindre Higashinakano, la ville où j’avais décidé de résider, à proximité de mon école de japonais.
À mon arrivée, j’avais une semaine avant le début des cours.
Préparation de documents administratifs japonais
Le 27 mars, je devais signer le contrat avec mon manager pour la sharehouse. Le lendemain, je me suis rendu à la mairie de mon quartier pour déclarer mon adresse de résidence, remplir des documents pour obtenir un numéro d’identification unique (My Number) et demander la sécurité sociale japonaise. Grâce à des échanges gestuels et à un texte préparé en japonais, j’ai pu remplir les formulaires nécessaires.
Le 29 mars, je suis retourné à Shinjuku pour créer un abonnement téléphonique à Bic Camera et acheter de la literie à Muji. La gare de Shinjuku étant un véritable labyrinthe, j’ai demandé mon chemin plusieurs fois pour m’y retrouver. Finalement, j’ai réussi à créer mon abonnement avec l’aide d’un ami parlant japonais car aucune personne ne savait parler anglais. J’avais rencontré cet ami grâce à son blog sur le Japon « Two step from Japan », spécialisé sur le travail au Japon en tant qu’étranger.
Le 30 mars, je suis retourné à Shinjuku, cette fois-ci pour ouvrir un compte bancaire japonais chez Shinsei Bank. Finalement je suis reparti bredouille car mon niveau d’anglais ne me permettait pas de bien comprendre les contrats écrits en anglais. Grâce à des amis, j’ai retenté dans une autre agence Shinsei Bank, qui était beaucoup moins exigeante pour ouvrir mon compte bancaire japonais.
Cette première semaine à Tokyo m’a permis de m’installer et de trouver mes repères aux alentours de chez moi.
L’école de japonais à Tokyo
Jour de test
Le 3 avril 2018, je me suis rendu pour la première fois à l’école Toshin Language School à Takadanobaba pour passer un test de niveau. L’école était située à 25 minutes à pieds de ma sharehouse. Jusqu’au mois de novembre, j’allais à l’école à pied, mais ensuite j’ai décidé d’acheter un vélo pour me déplacer plus facilement. J’aimais beaucoup me rendre à l’école tous les jours car le chemin que j’empruntais longeait une rivière bordée de Sakura (arbres de fleurs de cerisiers).
Avant de passer ce test, j’avais appris le japonais seul, en autodidacte, pendant plus d’un an en France. J’avais uniquement appris l’écrit, donc je ne savais pas parler japonais. Mon niveau était N5 (JLPT) à l’écrit. J’avais terminé la première partie du livre de débutant du « Minna no Nihongo » et je connaissais environ 150 kanji.
La rentrée scolaire
Le 5 avril 2018, c’était la journée d’orientation et de placement dans les classes. Lorsque j’ai appris que j’allais être dans une classe de débutant, j’étais déçu. Mais après quelques semaines, j’ai rapidement constaté que le niveau de la classe me correspondait. Il y avait cinq classes de débutant (S1, S2, S3, S4, S5), ainsi que plusieurs classes intermédiaires et avancées. Les classes étaient organisées comme suit : S, A, B, C, D, E, F, avec le niveau le plus faible en S et le plus élevé en F. J’ai été placé en S4.
Tous les trois mois, nous passions un contrôle dans plusieurs matières, ce qui nous permettait de monter en classe supérieure. Dans cette école, nous travaillions avec le « Minna no Nihongo ». Je connaissais déjà ce livre, l’ayant utilisé lors de mon apprentissage en autodidacte, ce qui m’a permis de bien réussir au début, car j’avais déjà vu tout ce qui était enseigné en classe durant le premier mois.
Nous étions 16 étudiants dans ma classe : 2 Français, 1 Coréen, 1 Népalais, 1 Sri-lankais, 5 Chinois et 6 Vietnamiens. J’ai rapidement constaté que certains de mes camarades apprenaient très vite. Bien que je me débrouille à l’écrit, d’autres étaient bien meilleurs que moi à l’oral. Mais j’avais encore du temps pour m’améliorer.
Activité et vie au Japon
Rencontres et découverte de Tokyo
Lorsque je vivais au Japon en visa étudiant, je commençais à avoir mes habitudes et ma petite routine. Chaque jour, du lundi au vendredi, et tous les après-midi, je me rendais à l’école pour apprendre le japonais. Sinon le matin je dormais. Quant au week-end, je sortais en quête de nouveaux horizons. Les premiers mois, j’avais contacté certaines personnes que je suivais sur YouTube pour les rencontrer en vrai. Parmi ces vidéastes, il y avait Aala du site « Un Gaijin au Japon », Romain de « Romain Tokyo », Julien Tirode du bar « Bonjour Tokyo » et quelques amis qui tenaient un blog sur le Japon.
En rencontrant Aala, j’ai pu découvrir certains quartiers de la capitale comme : Shinjuku avec Kabukicho, Shibuya avec le Shibuya Crossing, le sanctuaire Meiji-jingû, Harajuku, Yoyogi avec son parc incontournable pour les piques-niques sous les cerisiers en fleurs (Hanami matsuri), Kudanshita, Ginza, Yanaka pour son grand cimetière et enfin Asakusa avec le temple Senso-ji de nuit.
En sortant avec Romain Tokyo, j’ai pu découvrir des restaurants et des bars populaires comme la chaîne du bar British Hub.
En sortant à une soirée spéciale bière pong organisée par Julien Tirode, j’ai pu rencontrer quelques français. Certains étaient dans la même situation que moi, avec un visa au Japon. J’ai donc pu me lier d’amitié très rapidement et nous sommes régulièrement sorti ensemble les week-end. Avec ces amis, nous avons pu aller au festival japonais : kanamara matsuri (festival de la fertilité à Kawasaki). Sinon, nous allions régulièrement au bar, faire des restaurants et nous avons découvert ensemble les boites de nuit.
Découverte du Kanto
Pendant mon année étudiante, nous avions tout de même le droit à des vacances scolaires d’une à deux semaines entre les trimestres. Cela nous permettait de souffler un peu en voyageant au Japon.
Pendant cette période de vacances scolaires, j’en profitais pour sortir non loin en dehors de la capitale pour découvrir les autres préfectures. La région du Kanto est divisée en plusieurs préfectures dont Tokyo en fait parti. Avec des amis français, j’ai pu visiter Hakone, Enoshima, Kamakura, Nikkô et Kawagoe.
Restaurants, bars et boites de nuit
Depuis que je vivais au Japon, je n’ai pas fait une seule fois la cuisine. Soit je mangeais au restaurant, soit je mangeais chez moi avec des plats tout fait (bento). Au Japon, vous trouverez de nombreuses supérettes qu’on appelle « kombini ». Il y en a énormément au Japon. Vous avez les « Seven/Eleven », « Family Mart » ou encore « Lawson ». Là-bas, j’achetais mon petit déjeuner et des bento. Les autres moments j’allais au restaurant.
Les restaurants au Japon sont beaucoup moins chers que ceux de France et en l’occurrence de Paris ! J’ai notamment découvert la chaîne de restaurant de sushi « Sushi Zanmai » dans lequel les cuisiniers découpaient le poisson devant nous pour nous le donner tout frais.
Vous avez la possibilité de manger le sushi à l’unité ou de choisir un assortiment de plusieurs sushis différents. Il y a énormément de variété de poissons mais le sushi saumon était le moins cher. Je recommande cette chaîne de restaurant de sushi qui d’ailleurs était de très bonnes qualités ! C’est le restaurant de sushi dans lequel je me suis rendu le plus de fois. Il n’y a pas de doutes, les sushis du Japon sont 100 fois meilleurs que ceux de France.
Comme je le disais plus haut, avec les amis que j’avais rencontré, nous avions également testé d’autres restaurants comme le restaurant sur le thème de la prison psychiatrique à Shibuya « Alcatraz E.R. ». Nous avons également passé plusieurs soirées au bar british hub.
Durant cette année d’étude, j’ai également eu l’opportunité de découvrir quelques boîtes de nuit de Tokyo dont la plus grande située à Odaiba. À ce stade de ma vie au Japon, j’avais trouvé mes repères et j’avais pu visiter la plupart des grands quartiers de la capitale.
Automobile et rassemblements
Pendant mon année étudiante au Japon, une nouvelle passion a vu le jour : l’automobile. En explorant Tokyo, j’étais devenu un véritable « car spotter ». À chaque coin de rue, je ne pouvais m’empêcher de sortir mon téléphone pour photographier les voitures japonaises que je croisais. Tokyo regorge de modèles impressionnants, des classiques comme la Nissan Skyline, et d’autres véhicules avec des autocollants de personnages d’animés. C’était devenu un véritable passe-temps pour moi, et je savourais chaque moment passé à capturer ces bolides.
Rapidement, j’ai constaté que les Japonais étaient eux aussi de grands passionnés d’automobile. Il n’était pas rare de croiser des voitures sportives ou de collection dans la rue, ce qui rendait la ville encore plus fascinante pour un amateur de voitures comme moi. Cette découverte m’a donné envie d’aller plus loin, et c’est ainsi que j’ai assisté à mes premiers rassemblements automobiles japonais.
Avec un ami suisse, nous avons décidé de nous rendre à l’un des plus célèbres rassemblements du Japon : Daikoku Futo. Ce parking immense, situé près du port de Yokohama, devient la nuit un lieu de rendez-vous incontournable pour les passionnés d’automobile. Nous y sommes allés de nuit, et c’était tout simplement magique. Voir ces voitures rassemblées, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, m’a donné un aperçu unique de la culture automobile japonaise. Ce rassemblement, réputé pour attirer des voitures de légende et des conducteurs enthousiastes, restera gravé dans ma mémoire.
Conclusion sur ce visa étudiant au Japon
Cette première année au Japon en tant qu’étudiant en visa a été une expérience extrêmement enrichissante. Grâce aux cours de japonais, j’ai pu atteindre un niveau conversationnel qui m’a permis de mieux m’intégrer dans la vie quotidienne. Les moments que j’ai partagés avec les autres Français rencontrés ici ont également rendu cette aventure encore plus agréable. Découvrir la gastronomie japonaise a été une révélation, et je dois dire que les sushis que j’ai dégustés au Japon sont bien au-delà de mes attentes. En plus de cela, j’ai adoré explorer Tokyo et les villes environnantes, chacune offrant une facette unique de la culture japonaise.
En repensant à mon projet initial de vivre définitivement au Japon, cette première année m’a permis de poser les bases nécessaires en langue japonaise, mais je réalise qu’il me reste encore un long chemin à parcourir. Pour concrétiser mon objectif, il sera essentiel de poursuivre mon apprentissage, notamment en intégrant une entreprise japonaise dans le domaine de l’informatique. Cette expérience me permettra d’avoir une vision plus concrète de la vie professionnelle au Japon, et ainsi, de confirmer si c’est vraiment ici que je souhaite m’installer à long terme.
À la fin de cette année étudiante, j’ai pris la décision de ne pas renouveler mon visa étudiant pour une année supplémentaire. À la place, j’ai prévu de faire une demande de visa PVT, ce qui me permettra de m’entraîner à passer des entretiens d’embauche et de travailler réellement pour une entreprise japonaise, faisant ainsi de cette expérience un tremplin vers l’obtention d’un visa de travail.
Lucas
Voyageur passionné du Japon, j’ai fondé Projet Japon car j’aime accompagner les touristes francophones dans la préparation de leur séjour au Pays du Soleil Levant. J’ai vécu 2 ans au Japon (visa étudiant et PVT) et je continue de voyager en mettant le site à jour régulièrement. Je vous souhaite la bienvenue et une agréable visite sur Projet Japon !
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Encore une fois bienvenue au Japon Lucas, j’espère que tu atteindras tes objectifs, ne lache rien ! 😉
Et merci pour la petite dédicace en fin d’article !
Merci beaucoup Alex pour ce commentaire et pour tout ce que tu as fait pour moi ! 🙂
Je vais continuer de travailler dure pour atteindre mes nouveaux objectifs.
Merci d’avoir lu l’article 😉