Retour d’expérience

Avis sur les sharehouse

Découvrez mes retours d’expériences pour les sharehouse où je me suis rendu au Japon

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Le Japon est un pays fascinant qui attire chaque année beaucoup de voyageurs dont de nombreux étudiants qui viennent étudier le japonais. Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui choisissent de s’installer en sharehouse afin de faire connaissance avec des étrangers du monde entier mais aussi de mettre en pratique leur apprentissage avec des japonais.

Au Japon, il existe un très grand nombre de sharehouse, autrement appelé « maison partagée » qu’on peut traduire plus ou moins comme une collocation. Elles peuvent être petites comme très grandes, et selon celles que vous choisissez, vous pouvez y trouver une incroyable ambiance comme une maison sans animation.

Après avoir vécu 2 ans au Japon en sharehouse, je vais vous dire dans cet article ce que j’en ai pensé et comment trouver la sharehouse qui correspond le mieux à vos envies ! Sans plus tarder, voici mon expérience de deux années en sharehouse au Japon.

Qu’est-ce qu’une sharehouse ?

Une sharehouse comme son nom l’indique en anglais, est une maison partagée. C’est-à-dire que vous partagez la maison avec d’autres locataires. En général une chambre est attribuée à un locataire mais certaine sharehouse accepte un couple de personnes à loger dans une seule et même chambre.

Dans la majeur partie des cas, la chambre d’une sharehouse est composée : d’un lit, d’un bureau, d’un réfrigérateur, d’un espace pour ranger ses vêtements et parfois même un miroir. Le reste de la sharehouse est partagé avec les autres membres de la maison. Parmi les espaces partagés, selon les sharehouse, vous pouvez trouver : une cuisine, une salle à manger, un salon avec télévision, des toilettes japonaises, une salle de bain, une boîte aux lettres.

Les plus grandes sharehouse contiennent également : un local à vélos, un espace fumeur et même une salle de musculation et une salle de musique.

Chaque sharehouse donne accès gratuitement au wifi.

Où et comment trouver une sharehouse au Japon ?

Au Japon, il existe plusieurs agences de location d’immobilier qui permettent de louer une chambre pour une sharehouse, une chambre pour une gesthouse et même un appartement. Les plus connues sont Oakhouse et Sakura House. Il en existe un bon nombre encore mais celles-ci sont celles dont j’entends le plus parler.

En ce qui me concerne, je suis passé pour la première fois par Oakhouse lorsque j’étais en visa étudiant. J’ai tellement aimé le concept et la bonne gestion de la maison que j’ai décidé de rester chez Oakhouse pour ma deuxième année en visa working holidays.

Après avoir compris le fonctionnement de Oakhouse, j’avais confiance en eux et c’est la raison qui m’a poussé à y rester. Mais je pense que Sakura House doit être aussi bien pour être aussi populaire.

Pour trouver une sharehouse au Japon, vous pouvez essayer une de ces deux agences immobilières. Si jamais vous décidez de chercher auprès d’Oakhouse, sachez que j’ai rédigé un article complet sur comment se loger en sharehouse à Oakhouse pour trouver efficacement la maison qui correspond au mieux à vos envies.

Pourquoi choisir une sharehouse au Japon ?

Bien qu’il existe plusieurs façons de se loger au Japon, je pense que pour une première expérience, la sharehouse est le meilleur logement que vous pourrez vous offrir.

En effet, si souhaitez rencontrer des étrangers du monde entier, la sharehouse est le logement idéal puisque généralement les étrangers aiment voyager pour découvrir de nouvelles cultures et faire de bonnes connaissances.

De plus, si vous débarquez seul et pour la première fois au Japon, rencontrer d’autres voyageurs ou des étudiants est un bon moyen de trouver plus facilement ses repères.

Lorsque je suis arrivé pour la première fois au Japon, j’étais seul et même si j’étais excité à l’idée d’apprendre le japonais et profiter de ma vie au Japon, je n’étais pas aussi confiant que je le suis aujourd’hui. En effet, le fait d’avoir vécu en sharehouse, de faire connaissance la plupart du temps en anglais, d’oser faire des erreurs en japonais avec des résidents japonais, d’apprendre et de communiquer sans cesse m’a clairement permis d’évoluer en japonais et de me sentir mieux à l’oral.

Aujourd’hui, si je devais retourner vivre au Japon, je choisirai cette fois-ci l’appartement car je sais que je pourrai plus facilement faire de nouvelles connaissances à l’extérieur. Toutefois, je garderai un excellent souvenir de cette expérience de deux ans en sharehouse au Japon.

Mon expérience de 2 ans en sharehouse au Japon

À présent je vais vous raconter mon expérience dans deux sharehouse bien différentes l’une de l’autre où j’ai vécu à Tokyo au Japon.

Avant de me rendre au Japon, j’avais beaucoup visionné de vidéos sur youtube notamment sur l’expérience qu’ont vécu quelques français au Japon. En ce qui me concerne, je suivais Rodolphe (que vous connaissez peut-être?), un français ayant vécu au Japon et qui parlait de son expérience dans sa sharehouse au Japon. Bien que je me souviens que sa sharehouse ne correspondait pas du tout à ses attentes, c’est-à-dire qu’il n’y avait aucune animation et qu’il était rare de croiser un locataire voire même de commencer une conversation, j’avais aimé le concept de sharehouse et je voulais tout de même essayer.

Ma première sharehouse à Higashinakano

La première fois que je me suis rendu au Japon en visa étudiant, mes critères de sélection était de loger dans une sharehouse assez proche de mon école à Takadanobaba, qui propose une chambre privée (donc pas de dortoir) et qui ne soit pas trop éloigné de la capitale. Après quelques recherches sur l’outil avancé du site Oakhouse, j’ai pu trouver une petite sharehouse à Higashinakano. Cette maison partagée était située à 25 minutes à pied de mon école et au mieux, je pouvais acheter un vélo pour m’y rendre plus rapidement.

Higashinakano est situé à 30 minutes à pied de Shinjuku ou 8 minutes avec la ligne de train « Chuo Line ». Donc idéal pour rentrer à pied après minuit.

Cette sharehouse d’un étage était très petite puisqu’elle ne contenait que 6 chambres et comme par hasard j’avais loué la plus petite. Alors certes, à ce moment-là j’arrivais pour la première fois au Japon et j’étais tellement heureux que je ne portais pas spécialement attention à la superficie de ma chambre. Mais oui, elle était vraiment très petite.

À Higashinakano, j’étais situé au premier étage et dans ma chambre je pouvais y trouver un lit d’une place, un tout petit bureau noir et une chaise, un miroir, un réfrigérateur et un espace à placards en bois assez ancien pour poser mes vêtements. Le sol était du parquet en bois et les murs contenaient un papier peint assez ancien également. Mais en soit, la chambre était très propre.

Quant au reste de la maison, j’ai pu trouver un seul toilette, une salle de bain séparée avec d’un côté la douche et de l’autre le lavabo. Il y avait également une toute petite cuisine bien équipée et une télévision. Comme vous l’avez compris, la sharehouse était relativement petite. Mais comme je passais la majeur partie de mon temps à l’extérieur, cela ne me dérangeait pas plus que cela.

La cuisine de ma sharehouse à Higashinakano
La salle de bain de ma sharehouse à Higashinakano
La douche de ma sharehouse à Higashinakano

Lorsque je suis arrivé dans cette sharehouse la première fois, il y avait un néo-zélandais, un anglais, deux japonaises et un sud-coréen.

À mes débuts, j’ai difficilement pu faire connaissance car tous les locataires travaillaient et donc je ne les voyais quasiment jamais. Cela me rappelle vaguement l’expérience de Rodolphe et c’est d’ailleurs ce qui peut arriver, surtout si votre sharehouse est petite.

Heureusement pour moi, le néo-zélandais s’apprêtais à quitter le Japon après avoir vécu un an de visa working-holiday et c’est un taiwanais qui a récupéré sa chambre. Comme je venais tout juste d’arriver dans la sharehouse, j’ai pu faire connaissance avec ce taiwanais. Bien qu’il était venu travailler au Japon, il s’autorisait plus de sortie à découvrir ce fabuleux pays. Nous avons donc pu découvrir la ville de Kawagoe pendant une journée.

Un peu plus tard, le sud-coréen est également rentré dans son pays en laissant sa place à un français qui est devenu un ami aujourd’hui. Enfin, alors que mon année de visa étudiant touchait à sa fin, c’est au tour de l’anglais de quitter le Japon en laissant sa chambre à un autre français ! Bien que mon année approchait de la fin, j’ai très bien sympathisé avec les deux français de la sharehouse.

En résumé, comme je venais juste d’arriver au Japon et que j’étais excité à l’idée de tout découvrir, je ne me plaignais pas trop de ma sharehouse. Tout ce que je pouvais vivre lors de cette première année au Japon n’était que positive alors rien ne me dérangeait. La sharehouse à Higashinakano coûtait à peu près 70 000 yens, donc 530€ en moyenne.

Mais après avoir vécu une deuxième année en PVT dans une beaucoup plus grande sharehouse au Japon, je me suis rendu compte à quel point les maisons partagées pouvaient être vraiment excellentes.

Ma deuxième sharehouse à Tsutsujigaoka

Après avoir lu ma première expérience à Higashinakano, si vous vous sentez intéressés par les sharehouse au Japon, sachez que vous êtes loin d’imaginer ce qui peut vous attendre de mieux ! En effet, cette fois-ci je vais vous raconter ma deuxième expérience dans une autre sharehouse dix fois plus grande que celle de Higashinakano et dans laquelle j’ai passé les meilleurs moments de ma vie en sharehouse.

Tsutsujigaoka est une ville assez calme très éloignée du centre de Tokyo, accessible avec la ligne de train « Keio Line ». D’ailleurs cette maison partagée n’était pas exactement une sharehouse mais plutôt une résidence sociale. Alors la différence selon moi est inexistante puisque vous pouvez aussi bien faire de bonnes connaissances dans une sharehouse que dans une résidence sociale. Peut-être qu’en recherchant une maison partagée, une personne saura à l’avance que si elle choisit une résidence sociale, elle trouvera certainement une bonne ambiance. Mais honnêtement, je suis sûr que vous pouvez très bien trouver une sharehouse avec une aussi bonne animation. De plus, il est fort probable que les prix des résidences sociales soient plus élevées.

Pour cette deuxième année en working-holidays au Japon, j’avais choisis cette résidence sociale car je connaissais des français là-bas. De plus, en la visitant la première fois, j’étais complètement impressionné par la grandeur et la modernité du bâtiment.

Pour être très exacte, cette résidence sociale contenait 4 étages avec 70 chambres. Autant dire que ça n’avait rien à voir avec ma précédente sharehouse. Alors je vous rassure, les 70 chambres n’étaient jamais toutes occupées et je ne croisais même pas la moitié des locataires. Et pourtant, le reste des membres de la maison a suffit pour qu’il y ait la meilleure des ambiances possibles !

Au sein de cette sharehouse, j’ai dû faire connaissance avec une bonne vingtaine de locataires dont la plupart étaient japonais. Sinon il y avait aussi plusieurs français quand je suis arrivé, mais aussi des néo-zélandais, des chinois, des américains et d’autres pays étrangers.

En ce qui concerne l’ameublement de cette résidence sociale, comme vous pouvez vous en douter, tout était plus grand que ma première sharehouse à Higashinakano. À l’intérieur de ma chambre, j’avais un lit (d’une place), un grand bureau et une chaise, un grand réfrigérateur et une énorme armoire pour ranger plus correctement mes vêtements que ma première sharehouse. De souvenir, j’étais situé au 3ème étage du bâtiment et je possédais même un grand balcon, idéal pour faire sécher mon linge. Le sol était cette fois-ci en moquette et les murs utilisaient le même papier peint que mon premier logement.

Comme vous pouvez l’imaginer, tout cela à un coût et pourtant, je ne payais pas beaucoup plus que la maison dans laquelle j’ai vécu à Higashinakano. Si je me rappelle bien, je devais payer quelque chose comme 76 000 yens, donc à peu près 590€. Cette résidence sociale était située à 15 minutes à pied de la gare de Tsutsujigaoka et à 45 minutes de Shinjuku en utilisant la ligne de train « Keio Line ». Autant dire qu’on ne payait pas pour la proximité. En effet, la résidence proposait des chambres et des pièces communes très modernes et bien entretenues, avec des hommes et femmes de ménage pour nettoyer l’ensemble du bâtiment une fois par jour si je me souviens bien. Donc le coût de la location était selon moi totalement justifié.

Pour ce qui est du reste de la résidence, j’étais impressionné puisqu’elle était composée d’une grande cuisine avec trois éviers, tout ce qu’il fallait pour cuisiner, trois cuiseurs à riz et deux micro-ondes. Ensuite il y avait aussi une immense salle à manger et un grand espace pour se poser devant la télévision avec des canapés et des fauteuils. Enfin, il y avait une grande terrasse, une salle de musculation qui faisait également office de salle de musique et également une salle pour fumeur. Clairement cette résidence avait absolument tout pour plaire !

La cuisine de ma sharehouse à Tsutsujigaoka
La salle à manger de ma sharehouse à Tsutsujigaoka
Le salon de ma sharehouse à Tsutsujigaoka

Le jour où j’ai pris ces photos, les meubles étaient aménagés différemment en raison de la pandémie du covid-19. Sinon en temps normal l’ameublement était plus convivial et permettait à tous de s’assoir sur une chaise dans la salle à manger.

Ce qui rendait cette résidence sociale beaucoup plus intéressante était le fait qu’elle organisait régulièrement des animations, des événements et des sorties. C’était vraiment une sharehouse totalement animée, sans compter toutes les soirées qu’on pouvait passer avec les amis dans la grande salle à jouer, boire et manger. Cette sharehouse m’a fait rencontrer mes meilleurs amis au Japon, des japonais, des coréens et des français. Je pourrai encore parler sans cesse des bons moments que j’ai pu passer dans cette résidence sociale tellement c’était merveilleux. Mais je pense que vous l’aviez compris.

Malheureusement, pour les plus intéressés, cette résidence sociale a fermée. En tout cas elle n’est plus accessible chez Oakhouse et c’est bien dommage.

En résumé, si vous recherchez l’animation et si vous souhaitez faire de très bonnes connaissances, les résidences sociales sont sans aucun doute les plus intéressantes. Mais comme je le disais plus haut, si vous trouvez la bonne sharehouse, vous pouvez également obtenir cette même ambiance.

Pour vous aider davantage à trouver ce genre d’expérience sociale dans une sharehouse, je vous recommande tout d’abord de trouver une sharehouse contenant au moins 20 à 30 chambres. Ensuite, idéalement je dirais qui se rapproche le plus du centre de la capitale. Comme vous pouvez l’imaginer, tous ces fabuleux critères ont un coût mais qui selon moi sont totalement rentabilisés au vu de l’ambiance et l’animation que vous pouvez y gagner.

J’espère que cet article sur les sharehouse pourra vous aider à trouver votre sharehouse idéale. En tout cas, je garde un excellent souvenir de cette deuxième année au sein de cette résidence sociale.

Photo de Lucas

Lucas

Voyageur passionné du Japon, j’ai fondé Projet Japon car j’aime accompagner les touristes francophones dans la préparation de leur séjour au Pays du Soleil Levant. J’ai vécu 2 ans au Japon (visa étudiant et PVT) et je continue de voyager en mettant le site à jour régulièrement. Je vous souhaite la bienvenue et une agréable visite sur Projet Japon !

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Retours d’expérience au Japon

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3 Commentaires

  1. Rin

    Hello,
    Oui c’était intéressant, ça me donne encore plus envie de reprendre mon blog après 1 an de pause à cause de ma reprise d’études intensive 🙂

    Oui c’est clair que ça a un côté social et anti-solitude intéressant pour les étudiants comme les PVTistes donc c’est top !

    Aaaah je me disais bien que tu faisais référence au local. Ne jamais prendre le local !! Ahaha. Oui effectivement je prenais le Special Express pour venir à Shinjuku, sauf au début où je m’étais perdue et ça m’avait pris 1h30 ^^’

    Ah oui c’est possible effectivement. C’est dommage tout ça …

    Merci c’est gentil 😉

    Réponse
  2. Rin

    Ton article était intéressant à lire ! Pour ma part quand j’étais étudiante j’étais à l’université (en échange) et je logeais dans la résidence internationale de mon campus. Je pense que ce sont mes meilleurs souvenirs du Japon avec les rencontres internationales donc je ne peux que confirmer ton ressenti.

    Je suis supposée faire mon PVT d’ici 1 an et demi (avant la date limite) mais ce fichu covid me fait désespérer. Je ne savais pas trop comment je logerais, car je suis sociable mais j’ai besoin de mon espace personnel, et peut-être qu’une sharehouse est une bonne alternative.

    Tu m’as rappelé des souvenirs avec Tsutsujigaoka et la Keio Line ! C’était ma ligne, moi j’étais à Seiseki-Sakuragaoka, un peu plus loin. Du coup ça m’étonne que tu mettes 45 min pour Shinjuku car c’est le temps que je mettais alors que j’ai bien 15 stations d’écart avec Tsutsujigaoka ahaha.

    Dommage que la résidence ait fermé, tu sais pourquoi ?
    Le PVT n’a pas trop été compromis avec la pandémie ?

    Merci pour ton partage ! 🙂
    Rin

    Réponse
    • Lucas

      Bonjour Rin,
      Heureux que l’article a pu te plaire ! 🙂

      Oui je pense sincèrement que les sharehouse sont idéales pour les étudiants principalement, car elles permettent sans aucun doute d’améliorer son niveau de japonais. Sinon, même pour les PVTistes qui voyagent, c’est un excellent moyen pour échanger et découvrir de nouvelles cultures avec d’autres voyageurs.

      Lorsque je vivais à Tsutsujigaoka il y avait bien 45min à peu près avec le train local, celui qui s’arrête à chaque station jusqu’à Shinjuku. Sinon, avec la Keio-Line nous avions également la possibilité d’utiliser le train rapide ou le train express qui étaient nettement plus rapides.

      Je ne connais pas la raison de la fermeture de la résidence sociale, mais j’imagine que c’était sûrement lié au covid puisqu’il y avait de moins de personne vers juin-juillet 2020.

      En tout cas, j’espère que tu pourras trouver la sharehouse qui te correspond le mieux ! 🙂

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